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ma vie mes humeurs ma psychanalyse
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19 avril 2006

culpabilté et incapacité aux plaisirs...

Revenons si vous le voulez bien sur cette notion de culpabilité et d’incapacité aux plaisirs…

A mon avis vous allez vite comprendre cette notion avec quelques exemples.

Imaginons que vous passiez un week end avec votre amoureux(se), à priori c’est quelque chose qui parait simple, vous êtes heureux d’être ensemble vous passez votre samedi à faire des choses que vous aimez, vous sortez au restaurant, vous enchaînez sur une sortie ou vous êtes merveilleusement bien. Vous faites l’amour en rentrant, vous dormez ensemble, vous vous réveillé à coté d’elle(ou de lui). Déjà, vous avez un peu plus de mal à avoir envie de faire l’amour ce matin, mais vous n’y prêtez pas trop attention, petit déjeuner ensemble, dans le meilleur des cas, si votre capacité à supporter le plaisir est assez grande vous arriverez à passer la journée tranquille, mais, si comme moi vous êtes un peu handicapé du plaisir au fur et à mesure que la journée va passer tout à coup vous commencez à être plus irrité, votre partenaire commence à vous agacer et vous allez tout à coup vous mettre par exemple à entamer une discussion sur un sujet que vous savez « sensible »…

Tiens mais pourquoi donc ? Tout simplement parce que tout à coup vous avez atteint le maximum de plaisir  que vous êtes capable de supporter et une légère ou plus importante engueulade va un peu rétablir l’équilibre !

Ou bien tout à coup, vous n’avez plus du tout envie d’aller là ou vous aviez prévu d’aller.

Ou bien tout à coup, votre amoureux(se) a envie de vous et vous sentez une immense fatigue vous envahir, vous êtes incapable de le faire, alors que dix minutes avant vous étiez en pleine forme…

Ou bien…, de toute façon… vous trouverez quelque chose !!!!

Mais pourquoi me direz vous… Quel intérêt ??

Eh bien nous y sommes !

Tout simplement par culpabilité.

Tout simplement parce que votre petit « surmoi » vous rappel à l’ordre ! vous ne vous autorisé tout simplement pas à être plus heureuse que votre sœur, ou votre mère, ou votre meilleure amie ou n’importe quel autre personne qu’on vous a appris « inconsciemment ou non » à protéger.

Vous doutez du bien fondé de mes arguments ? Alors vous êtes soit quelqu’un d’absolument pas névrosé, soit quelqu’un qui ne veut pas voir !

Mais après cette explication peut être que la prochaine fois, vous vous direz « mais bien sûr ! Elle avait raison… »

Quand en plus, on sait qu’on doit jongler entre notre propre culpabilité et celle de notre partenaire, qui forcément en général n’est pas en phase, parce que nous n’avons pas tout à fait tous les mêmes interdits, on comprends mieux pourquoi il est si difficile de construire une relation de couple harmonieuse et durable. Parce que selon l’état de manque dans lequel vous étiez au début de votre rencontre, parfois la culpabilité est un peu plus longue à se mettre en place.

Et puis au début d’une relation, il y a une notion de risque, qui régule notre culpabilité, il y a un risque de tout perdre, que la relation s’arrête.

On est dans la phase de séduction, notre appartement est dix fois mieux rangé que d’habitude, on passe des heures à se coiffer, se maquiller, on regarde quinze fois dans la glace si notre look est impeccable etc etc…

Là ou les choses se compliquent en général, c’est à la phase deux de la relation, quand vous commencez à être sûr de l’attachement de votre partenaire pour vous et réciproquement. Là, alors, l’interdit est très fort ! Non seulement vous risquez d’être amoureux(se) mais en plus vous commencez à vous projeter dans l’avenir, à faire des projets, à parler bébé, vie commune, etc etc...

Là votre inconscient lui va commencer à vous faire faire des conneries, vous essayerez de mettre en péril votre relation.

Si vous êtes comme moi, vous allez commencer à être jalouse, à reprocher à l’autre d’être trop occupé par sa vie en dehors du couple, à demander plus ! Plus d’attention, plus de câlins, plus de « je t’aime »…

Si vous êtes comme les filles avec qui j’ai eu des relations (qui se sont toujours soldées par une rupture), votre coté indépendante va atteindre son maximum, tout à coup, vous avez envie de respirer plus d’air, vous vous sentez étouffé, vous n’avez plus de désir pour votre partenaire, plus il vous demande de lui dire je t’aime et plus vous doutez que vous l’aimé vraiment. Le simple fait que votre partenaire évoque les projets que vous aviez fait ensemble (au début) vous donne la nausée et une envie irrépressible de fuir à toute vitesse…

Plus vous êtes comme ça et plus votre partenaire s’inquiète, plus il vous en demande et plus il vous irrite !

C’est le serpent qui se mord la queue !

En demandant plus à ma partenaire, j’attends d’être rassurée sur l’amour qu’elle à pour moi, plus je lui demande de me rassurer, plus elle a la pression et moins elle me rassure, moins elle me rassure plus je me sent mal et je déploie tout mes charmes pour la reconquérir, plus je l’agace etc etc…

En bref, ça devient insupportable pour les deux.

Il s’en suit une rupture salvatrice, là plus aucun interdit à surmonter, on ne peut plus rien faire de défendu puisque l’autre n’est plus là. Et étonnement malgré la peine et la frustration, on va mieux.. On est moins angoissé, on ne croque plus dans aucun fruit défendu…

Le pire dans tout cela, c’est que plus la relation est « possible » et plaisante, plus vous allez trouver milles raisons de la faire foirer.

Pourquoi tout ces efforts ? parce que le pire des interdits est le plaisir dans l’amour.

PS : je ne donne aucune leçon à personne, je vous fais simplement part de ce que j'ai compris, mais que malheureusement je n'arrive pas toujours à mettre en pratique. Je n'ai aucune prétention, vraiment...

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Commentaires
L
Merci
R
dommage que tu n'es pas un peu développer ton propos, j'aurais trouvé ça interessant, je ne pense pas que ce soit pire... ce que je vois dans le milieu homo ou hétéro, c'est la même chose, les problèmes de couple sont universels et à mon avis ne sont pas liés aux sexes des protagonistes... Alors pire dans mon cas, par rapport à mon vécu, oui sans doute, si on a aucun problème d'estime de soi, on a pas ce genre de souci, mais pire parce que je suis lesbienne... non je crois pas... j'espère que tu liras ce commentaire et qu'on pourra en reparler..<br /> très interessant
G
l'incapacité aux plaisirs est une raison mais il y en a bien d'autres! Dans ton cas(homosexualité) est-ce pire, l'interdit au plaisir?
J
J'ai connu ce que tu racontes, "le serpent qui se mord la queue" mais si la relation devient comme cela, c'est qu'à la base elle n'était pas viable...Honnêtement ! Pour rencontrer une personne et construire quelquechose, les deux doivent être au même niveau ! Or, si une personne est trop bas ou trop haut, ce n'est pas possible...<br /> Franchement, désormais, si je vois que cela devient trop compliqué, je coupe tout net car ce n'est pas la peine de souffrir...Autant rester seul !<br /> JM
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