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ma vie mes humeurs ma psychanalyse
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28 avril 2006

angoisse 2

12

grosse crise d'angoisse en direct live !

me voilà assise en face de l'écran, les larmes prêtent à jaillir, parce que tout à coup l'impression de solitude, l'angoisse de l'abandon me saisit au vol.

Tout à coup, oubliées les bonnes intentions, les impressions de mieux être, les impressions d'avoir changé, je suis une petite fille avec la goutte au nez.

Tout à coup, je me sens abandonnée par tout le monde, seule, irrémédiablement seule.

Heureusement, je sais que ça va passer, que les crises sont moins longues, moins dévastatrices qu'auparavant.

Dans ces moments là, je confonds toutes les émotions qui m'arrivent, qui m'assaillent. Immédiatement, celle qui prédomine est la colère. Colère que je me retourne contre moi même lorsque je suis seule. Colère qui parfois s'est exteriorisée sur d'autre personne.

Heureusement, je ne suis pas assez malade pour réaliser mes fantasmes de vengeance, je me retiens parce que je serais capable de faire mal, très très mal. Je ne suis jamais fière dans ces moments là, j'ai beaucoup de culpabilité à avoir envie de blesser l'autre. cet autre moi existe pourtant, et je ne pourrais jamais le soigner si je ne lui reconnais pas d'existence.

Toute les fois, c'est le même sentiment, parce que j'ai mal et que je ne supporte pas cette douleur, je la transforme en colère, en rage. Je crois qu'encore je confonds les émotions de base, je n'ai pas appris à les reconnaître, à les exprimer, du coup tout devient trop confus à mon goût, et je m'emporte.

Je suis quelqu'un de complexe, ma violence n'est que fantasmagorique, je n'ai heureusement jamais levé la main sur personne, voilà au moins un des enseignements importants que mes parents m'ont légué.

Je ne sais pas si c'est "normal", ce n'est pas tout à fait le genre de sujet dont on cause dans les salons !

Le fait d'écrire me soulage déjà.

Heureusement, je me déteste quand je suis dans cet état.

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