jour sans...

Loin des grandes considérations intellectuelles et spirituelles aujourd'hui, je suis très terre à terre, très au ras du sol même.

Repas chez me parents, angoisse, ennuie. Pour combler le tout quand je vais chez mes parents je passe devant chez mon ex, bien sûr toute personne normalement constituée ferais un détour pour ne pas y passer... moi non, non seulement j'y passe mais je regarde, et bien sur sa voiture n'est jamais là. Impossible un jour comme aujourd'hui d'arrêter la machine à me faire du mal, elle n'est pas là, bien sûr elle n'a pas mis longtemps à me remplacer, sans doute même que débile comme je suis je n'ai même pas vu qu'elle me trompait avant de lui dire qu'on arrêtait, je vois un mec qui aurait pu ressembler à ce que je me suis imaginé de son ex, encore pire elle m'a trompé avec lui... bref, là je me sens nulle, seule et con...

Peut être que ma petite piqure de rappel de ce soir (le vendredi c'est psy) me fera du bien, peut être pas.

Aujourd'hui, je ne suis ni une place, ni un chemin, ni un but.

Seulement une petite fille blessée dans son amour propre, son amour tout court d'ailleurs.

Aujourd'hui la vie m'emmerde. Voilà c'est dit !

Comments

[rafaelem]

pour vos commentaires, vos mots qui me vont droit au coeur...

tempérance, bienvenue et merci

[Georges Bize]

En fouillant dans mes courriels, j'ai trouvé de ma poésie spécialement fabriquée pour un blogger. je te l'envoie pour te faire sourir...
Il parle(voyageur du vent) toujours de dunes, de soleil, de rivages et d'étoiles...



Petite demoiselle,
sur un site j'ai écrit,
un petit brin de poésie,
puisque vous aimez aussi,
les rimes et les non-dits,
et bien le voici:
(Évidement il s'adresse pas à toi mais plutôt à un gars qui erre dans dans vie comme un clochard émotif)

Tiens sur ''au gré du vent'' j'ai fais de la poésie.

Depuis le temps que vous errez,
il ne vous est jamais venue l'idée,
qu'a force de marcher,
sur un route très peu balisée,
non seulement vos chaussures vous usez,
mais un rond dans le sable vous creusez.

En aucun temps je ne veux vous blessé,
les maux dans le sable incrustés,
sont les résultats de d'un dur passé,
et cette souffrance mainte fois répétée,
suinte aux travers du sable réchauffé,
c'est cette mer que vous appercevez.

Traverser la mer ou le désert quelle corvée,
aucune route n'est visible pour avancer,
se fier au soleil, aux étoiles essayez,
plusieurs sur votre chemin vous croiserez,
en rond la pluspart errent vous verrez,
il tournent sans arret et assoiffés,
Je n'ai aucun conseil à vous donner...

...sinon que que de vous asseoir et admirer,
des paysages pareils sont de pures beautés.''

Bize
Posté par georges bize, 08 avril 2006 à 15

[Georges Bize]

Des hauts, des bas profites en pour écrire des chansons. Évidement les mots ''nulle, seule et con...'' font mal mais bon cela fera une drole de chanson.
Je suis malade,
Complètement malade...
...et quand ma mère sotrait le soir
et qu'elle me laissait seule avec mon désespoir...
Je suis malade...
Tempérance a bien raison,
Tu as affiché au marcher?
Bize

[Tristana]

On va fonder un club... et prendre un abonnement sur dailymotion ! ;-)

[Tempérance]

C'est grâce à ces "jours sans" que nous avons conscience que nous avons aussi des "jours avec", jours de joie et de tendresse et plein de pallettes d'or dedans. La vie est faite de vagues en creux et en crêtes, c'est le creux aujourd'hui, mais les crêtes finissent toujours par revenir...
Amicalement